Depuis la première édition du “Concours jeune journaliste” en 2015/2016, une grande expérience a été acquise. Il y avait et il y a aussi beaucoup de questions que les enseignants et les étudiants se posent dans le contexte de la réalisation d’un projet journalistique. Les organisateurs du CJJ ont ainsi décidé de créer une “Foire aux questions” pour soutenir un peu les participants au concours. La FAQ, ainsi que le glossaire qui l’accompagne, n’ont bien sûr pas vocation à être exhaustifs et sont destinés à être complétés. Si vous avez donc des commentaires ou des questions, n’hésitez pas à les envoyer à cjj@men.lu.
Vous avez besoin de plus d’informations et vous souhaitez inviter un journaliste dans votre classe ? Contactez le Conseil de la presse : secretariat@press.lu
Comment aborder un projet journalistique en classe ?
Tout d’abord, convoquez une “conférence de rédaction” et examinez de près le sujet : assurez-vous que tous les participant.e.s au projet l’ont bien compris. Ensuite, vous devez décider des aspects d’un sujet que vous souhaitez couvrir et de la forme de présentation journalistique que vous désirez choisir (interview, feature, reportage, commentaire, portrait, nouvelles…). La forme de présentation choisie détermine également la manière dont vous vous organisez et les ressources (smartphone, appareil photo, micro radio, caméra vidéo, bloc-notes et ustensiles d’écriture…) dont vous avez besoin. Lors de la première conférence de rédaction, vous devez également décider qui se chargera de chacune des différentes tâches. Qui effectuera les recherches ? Qui organisera et mènera les entretiens ? Qui réalisera les enregistrements vidéo ? Qui rédigera les textes ? Qui s’occupera des photos ? Qui corrige les textes par la suite ? Qui édite le matériel audio et vidéo ?
Est-il permis d'inventer des contributions ou des interviews ?
Non. Une information, une histoire ou une interview inventée de toutes pièces n’est pas du journalisme, c’est de la fiction. Si l’on fait néanmoins passer ces informations librement inventées pour du journalisme, il s’agit même d’une fraude.
Est-il permis d'inclure dans un article journalistique des informations et des textes publiés ailleurs ?
C’est autorisé. Mais vous ne pouvez reprendre des textes ou des parties de textes que si vous indiquez dans l’article leur provenance exacte et leur auteur. Sinon, vous commettez un plagiat.
Est-il permis de reprendre des photos, des contributions audio ou vidéo existantes dans un article journalistique ?
Oui, c’est permis. Toutefois, vous devez obtenir l’autorisation des détenteurs des droits d’auteur. Et vous devez toujours indiquer clairement d’où proviennent les photos et les contributions audio et vidéo. Parfois, lors d’une recherche sur Internet, vous tombez sur des photos, des illustrations, des documents audio et vidéo que vous aimeriez utiliser pour votre propre projet. Toutefois, il n’est pas permis de “se servir”, mais il faut contacter les auteurs ou les détenteurs des droits des formats souhaités afin d’obtenir l’autorisation de les utiliser. En effet, toute œuvre est le résultat d’un travail intellectuel que quelqu’un a réalisé et pour lequel il a droit à une compensation s’il est utilisé par d’autres. Si l’utilisation n’est pas explicitement autorisée, il faut envisager des alternatives pour la conception du projet.
Pouvez-vous modifier des photos, des contributions audio ou vidéo existantes ?
Oui, vous pouvez. Mais les auteurs ou les détenteurs de droits doivent en tout cas y consentir. Modifier des photos, des contributions audio ou vidéo de manière à ce qu’elles ne reflètent plus le sens original est inadmissible d’un point de vue journalistique. Il en va de même, si on les sort de leur contexte original.
Comment planifier la mise en œuvre d'une contribution ?
Dresser un calendrier avec les différentes étapes fonctionne le mieux : Quand la production doit-elle être achevée ? A quelle date les informations doivent-elles être recherchées ? Quand devez-vous prendre rendez-vous avec les interlocuteurs ? A quelle date le texte doit-il être prêt ? Quand avez-vous besoin des photos ? Quand les travaux de mise en page doivent-ils commencer ? Quand le montage vidéo doit-il commencer ? Si vous notez les différentes échéances sur un calendrier que vous mettez à jour chaque fois qu’une tâche est terminée, cela présente l’avantage que toutes les personnes impliquées peuvent suivre l’avancement d’un coup d’oeil. Un rappel une semaine avant chaque échéance peut également être utile. Une courte conférence de rédaction peut être prévue à chaque étape. Comme certains processus se déroulent en parallèle, il est également utile de disposer d’un calendrier pour les différentes tâches. Par exemple : trouver de la documentation, identifier des partenaires d’entretien, prendre des photos, enregistrer des vidéos et du son, éditer, sélectionner des photos, mettre en page, etc.
Comment se préparer à un entretien ?
Vous écrivez une liste de questions que vous aimeriez poser à votre interlocuteur. Cela présuppose que vous ayez effectué des recherches sur le sujet sur lequel vous souhaitez interroger la personne. Il est également avantageux de se renseigner à l’avance sur la personne et son travail. En outre, vous devez convenir avec la personne du temps qu’elle vous accordera pour un entretien. Car la longueur de la liste de questions en dépend également. Pendant l’entretien, vous devez parfois sauter des questions si le temps presse et que vous avez encore des questions essentielles à poser. Bien entendu, vous pouvez également poser des questions supplémentaires si elles se présentent au cours de l’entretien. Si vous voulez enregistrer l’interview, il faut demander l’accord de l’interlocuteur, même si l’interview ne sera pas publiée telle quelle.
Est-il difficile de trouver des informations ?
Plus d’informations que jamais sont facilement accessibles, par exemple dans les bibliothèques, sur l’internet ou par des conversations directes avec les personnes qui connaissent le mieux un sujet. Mais il faut parfois beaucoup de temps pour obtenir ces personnes au téléphone ou pour trouver les documents les plus intéressants pour un article journalistique. Vous ne devez absolument pas attendre la veille de la date limite pour assurer le suivi de vos interlocuteurs.
La plupart des articles comportent des photos. Comment les organisez-vous ?
Lorsque vous planifiez un article imprimé ou en ligne, vous devez avoir discuté à l’avance des motifs photographiques dont vous avez besoin. Peut-être aussi quel style les photos doivent avoir. Désignez ensuite une personne ou une équipe chargée de s’occuper des photos. Il existe plusieurs sources à ce sujet. Si vous avez un photographe de talent dans votre équipe, vous pouvez l’envoyer prendre des photos. Si vous avez besoin de photos thématiques rapidement, vous pouvez les obtenir à partir de bases de données d’images, mais dans la plupart des cas, elles ne sont pas gratuites. Les photos gratuites sur l’internet sont celles basées sur des licences Creative Commons. On trouve des photos historiques concernant le Luxembourg auprès de la Photothèque de la Ville de Luxembourg par exemple, aux Archives Nationales ou encore au „Centre National de l’Audiovisuel“ (CNA), qui dispose d’une importante collection photo et est la principale source pour des ressources filmographiques historiques. L’on peut aussi faire des recherches dans les archives des journaux.
Comment planifier une contribution audio ou vidéo ?
Avant d’enregistrer de l’audio ou de tourner des séquences vidéo, il est utile de déjà avoir un script en place qui décrit comment vous allez enchaîner les différents plans. Toutefois, le scénario ne doit pas être trop strict, car au cours des recherches et des entretiens, on découvre généralement des informations que l’on n’avait pas prévues et que l’on souhaite néanmoins intégrer dans la contribution.
Comment planifier un site web ?
Lors de la planification d’un site web, il convient de réfléchir aux formats d’information que l’on souhaite publier. Sur Internet, vous pouvez publier non seulement des textes et des photos, mais aussi des contributions audio ou vidéo, des graphiques interactifs et bien d’autres formats. Se pose aussi la question de savoir si vous voulez publier votre projet sur votre propre site – dans ce cas, vous pouvez vérifier sur www.dns.lu si l’adresse Internet que vous souhaitez est encore disponible, et si oui, la réserver à l’adresse www.restena.lu. Cela coûte 25 euros pour deux ans. Vient ensuite la question du système de gestion de contenu que l’on souhaite utiliser pour gérer la page et de la manière dont on souhaite concevoir graphiquement la page. Si vous souhaitez créer une sous-page sur un site web existant (par exemple, celui de votre école), vous devez vérifier auprès de l’administrateur de la page principale quelles sont les démarches à faire et comment vous pouvez concevoir la sous-page avec lui.
Comment constituer une équipe de rédaction ?
Il est important de clarifier les responsabilités au sein de l’équipe de rédaction, quelle que soit sa taille. Qui s’occupe de la recherche ? Qui contacte les interlocuteurs ? Qui prend les photos, ou qui réalise les enregistrements vidéo ? Qui écrit le texte ? Qui le corrige ? Qui s’occupe de l’édition ou de la mise en page ? Comme dans une véritable équipe de rédaction, il existe dans une classe d’école différents talents qui sont meilleurs que d’autres dans telle ou telle tâche. Il est préférable de clarifier qui est responsable de quoi lors de la première réunion de rédaction. Il est également avantageux de nommer une rédactrice en chef ou un rédacteur en chef qui coordonne le travail et collecte les documents créés par la suite. Sa tâche sera aussi de rappeler les échéances à l’équipe et de conseiller et soutenir les membres de l’équipe rédactionnelle. Bien entendu, cette tâche peut également être effectuée par l’enseignant.
Qu'est-ce qu'il est important de garder à l'esprit lors de la recherche d'informations ?
Rechercher des informations ne signifie pas seulement les chercher sur l’internet. Vous pouvez reprendre des informations ou des conclusions d’autres travaux, mais jamais sans citer la source. Les articles sérieux donnent des références à des études, des analyses, etc. qu’il faut examiner en détail. Vous pouvez également rechercher des experts sur un sujet et les interviewer. Les interviews d’expertes ou d’experts apportent toujours une valeur ajoutée aux formats journalistiques. Fondamentalement, chaque information, ou du moins sa source, doit être vérifiée.
Que devez-vous dire à vos interlocuteurs sur ce qu'il adviendra de votre contribution ?
Fondamentalement, vous devez informer les personnes avec lesquelles vous vous entretenez dans le cadre d’une recherche journalistique du contexte dans lequel leurs déclarations seront utilisées ultérieurement. Si vous prenez des photos ou faites des enregistrements audio ou vidéo d’une ou de plusieurs personnes, il faut non seulement leur demander leur consentement au préalable, mais aussi qu’elles les donnent explicitement. Cela s’applique également si vous ne souhaitez pas publier un enregistrement, par exemple si vous n’enregistrez une interview que comme aide-mémoire. Le consentement peut être donné par le biais d’un formulaire ou d’une confirmation par e-mail. Dans le cas d’interviewés mineurs dont l’image ou la voix est utilisée, vous devez également obtenir l’autorisation de leurs parents ou de la personne qui exerce la tutelle.
Que retenir avant de vous déplacer à un rendez-vous pour une contribution journalistique ?
Attention, si vous manquez un rendez-vous ou si quelque chose ne va pas avec le rendez-vous, il faut le plus souvent beaucoup d’efforts et de temps pour prendre un nouveau rendez-vous. De plus, un tel rendez-vous manqué semble peu professionnel pour un interlocuteur.
Dans le cas d’enregistrements audio et vidéo, il est important de vérifier à l’avance que l’équipement offre une bonne qualité de son et d’image. Pour les enregistrements photo et vidéo, il faut vérifier à l’avance si l’éclairage est approprié. Par exemple, vous devez éviter de photographier ou de filmer une personne en contre-jour, c’est-à-dire lorsque le soleil ou une forte source de lumière se trouve derrière elle. Sinon, le visage de la personne sera complètement obscurci par la suite.
Lorsque vous prenez des photos et des vidéos, assurez-vous que l’équipement est au point avant d’appuyer sur le déclencheur. Et bien sûr – c’est arrivé même à des professionnels dans une situation mouvementée – avant d’utiliser des caméras et des appareils d’enregistrement de tout type, assurez-vous que la batterie est chargée et que la capacité de stockage est suffisante.
Et vous devez vous assurer que les photos et les vidéos ont une bonne résolution, sinon les images risquent de paraître “pixellisées” par la suite lorsque vous voudrez les agrandir dans une mise en page ou un programme vidéo, par exemple.
N’oubliez pas d’emporter un cahier et un stylo pour prendre des notes.
Comment préparer un article pour le publier dans une publication imprimée ?
Il est conseillé de réserver une date pour la rédaction finale, c’est-à-dire pour la phase de travail au cours de laquelle les dernières corrections sont apportées à la contribution.
Il n’est pas nécessaire que chaque texte soit un texte continu, c’est-à-dire un grand article continu. Vous pouvez également décider de faire plusieurs petits textes à partir de ces informations. Ou un texte principal et plusieurs textes plus petits.
Chaque texte doit avoir un titre et, de préférence, un sous-titre. Le sous-titre complète généralement les informations du titre.
L’objectif du travail journalistique est d’intéresser le lecteur au sujet et de l’amener à lire, écouter ou regarder un article dans son intégralité. C’est pourquoi une attention particulière doit être accordée à l’introduction du texte principal (“introduction”). Elle doit être rédigée de manière à intéresser le lecteur dès les premières lignes.
Les intertitres augmentent la lisibilité d’un texte. Il est judicieux de les placer à des endroits où un article traite d’aspects différents d’un sujet.
N’oubliez pas les légendes : le lecteur doit être informé en une ou deux lignes maximum de ce qui se passe sur une photo ou de qui s’y trouve. La légende doit également indiquer au lecteur qui est l’auteur de la photo.
En parlant d’auteurs : A la fin (ou au début) d’un article, le nom de l’auteur ou, si plusieurs personnes ont contribué à la création du texte, les noms des auteurs doivent bien sûr apparaître.
La mise en page d’un article est un art en soi. Il est très important de motiver les lecteurs à lire un article en entier. Il faut donc choisir une police lisible et pas trop petite. Les titres (titres principaux, sous-titres, intertitres) doivent toujours être plus grands ou en gras. L’espacement entre les lignes ne doit pas non plus être trop étroit. Les éléments d’image doivent idéalement être placés de manière à correspondre aux passages de texte correspondants.
Comment préparer une contribution audio pour la publication ?
Une contribution audio ou vidéo n’est pas seulement un enchaînement de différents enregistrements audio et vidéo qui peuvent être montés ensemble assez rapidement avec des programmes de traitement modernes pour s’adapter au scénario.
Pour les contributions audio, vous devez veiller à expliquer aux auditeurs, dans une brève introduction, de quoi il s’agit. Ici, vous devez choisir un membre de l’équipe de rédaction pour prononcer ce texte, que vous devez bien sûr écrire au préalable.
Dans le cas des contributions audio, il est important d’indiquer au public qui parle. Les transitions d’un entretien à l’autre doivent également être écrites et parlées.
Tout comme pour la signature des textes, il convient, pour les contributions audio, de mentionner au début ou à la fin qui a travaillé sur la contribution.
Dans le cas d’une contribution audio, l’équipe éditoriale doit décider d’utiliser ou non une musique de fond. Il est important de vérifier d’abord si et dans quelles conditions la musique de fond choisie peut être utilisée. En effet, cette musique est le fruit d’un travail intellectuel pour lequel l’auteur a en principe droit à une rémunération.
Comment préparer une contribution vidéo pour la publication ?
Comme pour les contributions audio (voir : Comment préparer une contribution audio pour la publication ?), vous pouvez avoir besoin d’une musique de fond. Le même principe s’applique : vérifiez si et comment vous êtes autorisé à utiliser la musique de fond.
Pour les contributions vidéo, vous avez également besoin d’une séquence d’introduction. Il peut s’agir, par exemple, de l’enregistrement d’une introduction orale (“annonce”), pour laquelle vous pouvez décider de filmer ou non l’intervenant. Ici aussi, les rédacteurs doivent décider qui rédigera et parlera l’introduction.
Si vous décidez de ne pas filmer l’orateur, vous devez vous assurer que la vidéo contient des images sur le sujet, que vous devez filmer vous-même.
Dans les contributions vidéo, des transitions doivent être construites entre les différentes séquences d’interview et de reportage. Celles-ci doivent également être parlées, et vous devez voir comment vous pouvez illustrer ces transitions.
Dans les interviews, le téléspectateur doit savoir clairement qui parle. Le nom et éventuellement la fonction doivent être indiqués. Si vous faites une courte enquête (un “micro-trottoir”), cela ne doit pas nécessairement être le cas, souvent les prénoms suffisent.
Pour les contributions vidéo, n’oubliez pas de montrer à la fin ou dans le générique qui a contribué à la contribution.
Comment préparer des contributions pour la publication sur Internet ?
L’internet autorise les formats multimédias. Bien entendu, les mêmes règles s’appliquent aux textes et aux photos, ainsi qu’aux contributions audio et vidéo, qu’aux produits imprimés ou aux contributions radiophoniques et télévisuelles. (Voir Comment préparer une contribution pour une publication imprimée ? et Comment préparer une contribution audio pour une publication ? ainsi que Comment préparer une contribution vidéo pour une publication ?) En ligne, il faut veiller à relier les différents éléments d’une page entre eux. Il est également possible d’intégrer dans les textes des liens vers d’autres sites web ou documents plus approfondis. La sélection de ces liens est un travail en soi.
En outre, la plupart des programmes de conception de sites Web offrent une variété d’options de mise en page. Comme dans le cas de la presse écrite, il convient également de prêter attention à la lisibilité des articles en ligne.
Wie geht man ein journalistisches Projekt in der Klasse an?
Zunächst sollte man eine “Redaktionskonferenz” einberufen und sich das Thema genau ansehen: man muss sichergehen, dass alle Teilnehmerinnen und Teilnehmer das Thema richtig verstanden haben. Anschliessend sollte man festlegen, welche Aspekte eines Themas man behandeln möchte und welche journalistische Darstellungsform man wählt (Interview, Reportage, Kommentar, Feature, Portrait, Nachricht…). Von der gewählten Darstellungsform hängt auch ab, wie man sich organisiert und welche Ressourcen (Smartphone, Fotoapparat, Radiomikro, Videokamera, Schreibblock und Schreibutensilien…) man benötigt. Bei der ersten Redaktionskonferenz sollte man auch schon festgelegen, wer welche der verschiedenen Aufgaben übernimmt. Wer recherchiert? Wer organisiert und führt die Interviews? Wer macht die Videoaufzeichnungen? Wer schreibt die Texte? Wer kümmert sich um die Fotos? Wer korrigiert die Texte nachher? Wer schneidet das Audio- und Videomaterial?
Darf man sich Beiträge oder Interviews auch ausdenken?
Nein. Erfundene Informationen, eine erfundene Geschichte oder ein erfundenes Gespräch ist kein Journalismus, sondern Fiktion. Wenn man diese frei erfundenen Informationen dennoch als Journalismus ausgibt, ist es sogar Betrug.
Darf man anderweitig veröffentlichte Informationen und Texte in einem journalistischen Beitrag übernehmen?
Das darf man schon. Aber Texte oder Teile von Texten darf man nur übernehmen, wenn man im Beitrag genau angibt, von wo sie stammen und wer sie geschrieben hat. Andernfalls begeht man ein Plagiat.
Darf man bestehende Fotos, Audio- oder Video-Beiträge in einem journalistischen Beitrag übernehmen?
Das darf man schon. Dazu muss man aber bei den Rechteinhabern und -inhaberinnen unbedingt die Genehmigung einholen. Und man muss jedesmal ganz klar angeben, woher die Fotos, Audio- und Video-Beiträge stammen. Manchmal stößt man bei der Recherche im Internet auf Fotos, Illustrationen, Ton- und Videodokumente, die man gerne für das eigene Projekt nutzen möchte. Man darf sich aber nicht einfach “bedienen”, sondern sollte Kontakt mit den Urhebern oder Rechteinhaberinnen der gewünschten Formate aufnehmen, um die Erlaubnis für deren Nutzung einzuholen. Denn jedes Werk ist das Resultat einer intellektuellen Arbeit, die jemand geleistet hat und für die ihm oder ihr eine Entschädigung zusteht, wenn sie von anderen genutzt wird. Wird die Nutzung nicht ausdrücklich gestattet, muss man sich Alternativen für die Gestaltung des Projekts überlegen.
Darf man bestehende Fotos, Audio- oder Video-Beiträge verändern?
Das darf man schon. Aber die Urheber oder Rechteinhaberinnen müssen sich auf jeden Fall damit einverstanden erklären. Fotos, Audio- oder Video-Beiträge so zu verändern, dass sie nicht mehr den ursprünglichen Sinn wiedergeben, ist aus journalistischer Sicht unzulässig. Ebenso, sie aus dem ursprünglichen Zusammenhang zu reißen.
Wie plant man die Umsetzung eines Beitrags?
Am besten funktioniert ein Zeitplan mit Etappen: Wann muss die Produktion abgeschlossen sein? Bis wann müssen die Informationen recherchiert sein? Bis wann muss man einen Termin mit den Interviewpartnern vereinbaren? Bis wann muss der Text fertig sein? Wann braucht man die Fotos? Wann müssen die Layout-Arbeiten starten? Wann der Videoschnitt? Wenn man die verschiedenen Termine auf einem Zeitstrahl notiert, den man jedesmal aktualisiert, wenn eine Aufgabe fertig ist, hat das den Vorteil, dass alle Beteiligten den Fortschritt visuell überblicken können. Ein Reminder eine Woche vor jeder Etappe kann ebenfalls helfen. Zu jeder Etappe kann man eine kurze Redaktionskonferenz ansetzen. Da manche Prozesse parallel ablaufen, bietet sich auch ein Zeitplan für die einzelnen Aufgaben an. Zum Beispiel: Dokumentation finden, Interviewpartner identifizieren, Fotos machen, Videos und Audios aufnehmen, Schnitt, Fotoauswahl, Layout usw.
Wie bereitet man ein Interview vor?
Man schreibt eine Liste von Fragen auf, die man dem Interviewpartner oder der -Partnerin gerne stellen möchte. Das setzt voraus, dass man sich eingehend mit dem Thema beschäftigt hat, zu dem man die Person gerne befragen möchte. Es ist auch von Vorteil, wenn man sich über die Person und ihre Arbeit im Vorfeld informiert. Außerdem sollte man mit der Person festlegen, wieviel Zeit sie einem für ein Interview zugesteht. Denn davon hängt auch die Länge der Frageliste ab. Während des Interviews muss man manchmal Fragen überspringen, wenn die Zeit knapp wird und man noch wesentliche Fragen zu stellen hat. Natürlich darf man auch zusätzliche Fragen stellen, wenn sich solche während des Interviews ergeben. Wenn man das Interview aufnehmen möchte, muss man die Gesprächspartnerin oder den Gesprächspartner um Erlaubnis bitten
Wie schwierig ist es, Informationen zu finden?
Es gibt mehr Informationen denn je, die leicht zugänglich sind, etwa in Bibliotheken, im Internet oder über direkte Gespräche mit Personen, die am besten mit einem Thema vertraut sind. Doch es braucht manchmal lange, bis man diese Personen ans Telefon bekommt, oder jene Dokumente findet, die am interessantesten für einen journalistischen Beitrag sind. Man sollte auf keinen Fall bis kurz vor dem Abgabetermin warten, um bei den Interviewpartnerinnen und -partnern nachzuhaken.
Die meisten Artikel zeigen Fotos. Wie organisiert man die?
Bei der Planung eines Print- oder Online-Artikels sollte man im Vorfeld schon besprochen haben, welche Bildmotive man benötigt. Vielleicht auch welchen Stil die Fotos haben sollen. Dann bestimmt man jemanden oder ein Team, das sich um die Fotos kümmert. Dafür gibt es mehrere Quellen. Wenn man eine talentierte Fotografin oder einen talentierten Fotografen im Team hat, kann man sie oder ihn dann losschicken, um Fotos zu machen. Braucht man schnell thematische Fotos, kann man diese in Bilddatenbanken erhalten, aber in den meisten Fällen sind diese nicht umsonst. Umsonst sind Fotos im Internet, die auf Creative-Commons-Lizenzen basieren. Historische Fotos, die Luxemburg betreffen, findet man beispielsweise in der Fotothek der Stadt Luxemburg oder im Nationalarchiv, auch das „Centre National de l’Audiovisuel“ (CNA) verfügt über eine bedeutende Fotokollektion und ist die Anlaufstelle für historisches Filmmaterial. Man kann auch in den Zeitungsarchiven recherchieren.
Wie plant man einen Audio- oder Videobeitrag?
Bevor man Ton aufnimmt oder Videomaterial dreht, sollte man bereits ein Drehbuch aufgestellt haben, in dem festgelegt wurde, wie man die verschiedenen Aufnahmen aneinanderreihen könnte. Allerdings sollte das Szenario nicht zu strikt sein, da man im Laufe der Recherchen und Interviews in der Regel auf Informationen stößt, die man nicht vorhergesehen hatte und dennoch gerne in den Beitrag integrieren möchte.
Wie plant man eine Internetseite?
Bei der Planung einer Internetseite sollte man sich überlegen, welche Informationsformate man veröffentlichen möchte. Im Internet kann man nicht nur Text und Fotos veröffentlichen, sondern auch Audio- oder Videobeiträge, interaktive Grafiken und jede Menge anderer Formate. Außerdem stellt sich die Frage, ob man das Projekt auf einer eigenen Seite veröffentlichen möchte – in diesem Fall kann man auf www.dns.lu überprüfen, ob die gewünschte Internet-Adresse noch verfügbar ist, und wenn ja, sie bei www.restena.lu reservieren. Das kostet 25 Euro für zwei Jahre. Anschließend stellt sich die Frage, welches Content Management System man nutzen möchte, um die Seite zu verwalten, und wie man die Seite grafisch gestalten möchte. Will man eine Unterseite auf einer bestehenden Internetseite einrichten (zum Beispiel die der Schule), sollte man mit der Verwalterin oder dem Verwalter der Hauptseite schauen, was in diesem Fall zu tun ist und wie man die Unterseite mit ihr oder ihm zusammen gestalten kann.
Wie setzt man eine Redaktion zusammen?
Es ist wichtig, dass die Verantwortlichkeiten in der Redaktionsmannschaft, egal wie groß sie ist, geklärt sind. Wer kümmert sich um die Recherche? Wer kontaktiert Interviewpartner? Wer schießt die Fotos, oder wer macht die Videoaufnahmen ? Wer schreibt den Text? Wer korrigiert ihn? Wer kümmert sich um Schnitt oder Layout? Wie in einer richtigen Redaktion gibt es auch in einer Schulklasse unterschiedliche Talente, denen die eine oder andere Aufgabe besser liegt als anderen. Am besten bereits bei der ersten Redaktionskonferenz abklären, wer wofür zuständig ist. Von Vorteil ist auch, eine Chefredakteurin oder einen Chefredakteur zu bestimmen, die oder der die Arbeiten koordiniert und die Materialien später sammelt. Das bedeutet auch, die Mannschaft an Abgabetermine zu erinnern und den Redaktionsmitgliedern mit Rat und Tat zur Seite zu stehen. Diese Aufgabe kann natürlich auch von der Lehrperson übernommen werden.
Worauf sollte man bei der Informationsrecherche unbedingt achten?
Informationen recherchieren, heißt nicht nur, im Internet danach zu suchen. Man darf Informationen oder Schlussfolgerungen aus anderen Werken übernehmen, aber niemals ohne Quellenangabe. Seriöse Artikel geben Referenzen auf Studien, Analysen usw., die man sich im Detail anschauen sollte, an. Man kann darüber hinaus Expertinnen und Experten zu einem Thema suchen und sie befragen. Expertinnen- und Experteninterviews werten journalistische Formate stets auf. Grundsätzlich sollte jede Information oder zumindest ihre Quelle geprüft werden.
Was muss man Gesprächspartnerinnen und -partnern dazu sagen, was mit dem Beitrag passiert?
Grundsätzlich muss man die Menschen, mit denen man im Rahmen einer journalistischen Recherche spricht, davon in Kenntnis setzen, in welchem Rahmen ihre Aussagen später genutzt werden. Macht man Fotos oder Audio- bzw. Videoaufnahmen einer oder mehrerer Personen, müssen diese im Vorfeld nicht nur um ihre Zustimmung gefragt werden, sie müssen diese auch explizit gewähren. Das gilt auch dann, wenn man eine Aufnahme nicht veröffentlichen möchte, zum Beispiel wenn man ein Interview lediglich als Gedächtnisstütze aufzeichnet. Die Zustimmung kann über ein Formular erfolgen oder per E-Mail-Bestätigung. Bei minderjährigen Interviewpartnern, deren Bild oder Stimme benutzt wird, muss man zusätzlich die Genehmigung ihrer Eltern einholen, beziehungsweise der Person, die die Vormundschaft ausübt.
Woran muss man denken, wenn man einen Termin für einen journalistischen Beitrag wahrnimmt?
Grundsätzlich gilt: Wenn man einen Termin verpasst oder etwas bei dem Termin schiefläuft, kostet es meist sehr viel Mühe und Zeit, einen neuen Termin auszumachen. Außerdem wirkt ein solches Versäumnis unprofessionnell auf eine Gesprächspartnerin oder einen -partner.
Bei Audio- und Videoaufnahmen sollte man im Vorfeld unbedingt kontrollieren, ob die Geräte eine gute Ton- und Bildqualität liefern. Bei Foto- und Videoaufnahmen sollte man im Vorfeld schauen, ob die Beleuchtung angepasst ist. Zum Beispiel sollte man vermeiden, eine Person im Gegenlicht zu fotografieren oder zu filmen, also wenn sich die Sonne oder eine starke Lichtquelle hinter ihr befindet. Sonst ist das Gesicht der Person nachher ganz dunkel.
Bei Foto- und Videoaufnahmen ist darauf zu achten, dass die Geräte scharf gestellt sind, bevor man den Auslöser betätigt. Und natürlich – das ist selbst Profis schon in der Hektik passiert – sollte man vor dem Einsatz von Fotoapparaten und Aufnahmegeräten jeglicher Art prüfen, ob die Batterie aufgeladen und genügend Speicherkapazität vorhanden ist.
Und man sollte sicherstellen, dass Fotos und Videos eine gute Auflösung haben, ansonsten besteht das Risiko, dass die Bilder nachher “gepixelt” aussehen, wenn man sie etwa in einem Layout- oder Videoprogramm größer aufziehen möchte.
In keinem Fall vergessen, ein Heft und einen Stift mitzunehmen, um Notizen zu machen.
Wie bereitet man einen Beitrag zur Veröffentlichung in einer gedruckten Publikation vor?
Ratsam ist, dass man einen Termin für die “Schlussredaktion” vorsieht, also für jene Arbeitsphase, während der letzte Korrekturen an dem Beitrag vorgenommen werden.
Nicht jeder Text muss ein Fließtext, das heißt ein großer, durchgehender Artikel, sein. Man kann auch entscheiden, aus den Informationen mehrere kleine Texte zu machen. Oder einen Haupttext und mehrere kleinere Texte.
Jeder Text braucht einen Titel und am besten auch einen Untertitel. Wobei der Untertitel in der Regel Informationen aus dem Titel vervollständigt.
Ziel journalistischer Arbeit ist es, die Leserin oder den Leser für das Thema zu interessieren und dazu zu bringen, einen Beitrag ganz zu lesen, zu hören oder zu schauen. Deshalb sollte man auch besonderen Wert auf die Einleitung des Haupttextes („Einstieg“ genannt) legen. Diese soll möglichst spannend geschrieben sein.
Zwischentitel erhöhen die Lesbarkeit eines Textes. Sie können selbst an Stellen platziert werden, an denen ein Artikel sich mit anderen Aspekten eines Themas befasst.
Nicht zu vergessen die Bildunterschriften: der Leserin oder dem Leser soll in maximal einer oder zwei Zeilen erklärt werden, was auf einem Bild passiert oder wer darauf zu sehen ist. In der Bildunterschrift muss die Leserin oder der Leser auch erfahren, wer die Urheberin oder der Urheber des Bildes ist.
A propos Autorinnen und Autoren: An den Schluss (oder den Anfang) eines Artikels gehören selbstverständlich der Name der Autorin oder des Autors oder, wenn mehrere Leute zur Entstehung des Textes beigetragen haben, die Namen der Autorinnen und Autoren.
Das Layout eines Artikels ist eine Kunst für sich. Es ist sehr wichtig, um die Leserinnen und Leser dazu zu bewegen, einen journalistischen Beitrag ganz zu lesen. Deshalb sollte man eine leserliche Schrift wählen, die nicht zu klein ist. Titel (Haupttitel, Untertitel, Zwischentitel) sollten immer größer gesetzt sein bzw.fett (“bold”). Man sollte die Abstände zwischen den Zeilen auch nicht zu eng anlegen. Die Bildelemente sollten idealerweise so platziert werden, dass sie zu den entsprechenden Textstellen passen.
Wie bereitet man einen Audio-Beitrag zur Veröffentlichung vor?
Ein Audio- oder Video-Beitrag besteht nicht nur aus einer Aneinanderreihung verschiedener Audio- und Videoaufnahmen, die man mit modernen Verarbeitungsprogrammen ziemlich schnell zusammenschneiden kann, damit sie in das Szenario passen.
Bei Tonbeiträgen muss man darauf achten, dass man den Zuhörerinnen und Zuhörern in einer kurzen Einleitung erklärt, worum es bei dem Beitrag geht. Hier muss man ein Redaktionsmitglied auswählen, das diesen Text, den man natürlich zuvor noch schreiben muss, spricht.
Bei Audiobeiträgen ist es wichtig, dem Publikum zu sagen, wer gerade zu hören ist. Auch die Übergänge von einem Interview zum nächsten müssen geschrieben und gesprochen werden.
So wie bei der Signatur von Texten gehört es sich bei Tonbeiträgen, am Anfang oder zum Schluss zu erwähnen, wer an dem Beitrag mitgearbeitet hat.
Bei einem Audiobeitrag muss die Redaktion entscheiden, ob sie eine Hintergrundmusik verwenden möchte oder nicht. Dabei gilt es, zunächst zu überprüfen, ob und zu welchen Bedingungen man die gewählte Hintergrundmusik nutzen darf. Denn solche Musiken sind die Frucht einer intellektuellen Arbeit, für die der Autorin oder dem Autor im Prinzip eine Bezahlung zusteht.
Wie bereitet man einen Video-Beitrag zur Veröffentlichung vor?
Wie bei Audiobeiträgen (siehe: Wie bereitet man einen Audio-Beitrag zur Veröffentlichung vor?) braucht man möglicherweise Hintergrundmusik. Da gilt das gleiche Prinzip: überprüfen, ob und wie man die Hintergrundmusik nutzen darf.
Bei Videobeiträgen braucht man ebenfalls eine Einleitungssequenz. Die kann zum Beispiel aus der Aufnahme einer gesprochenen Einleitung („Ansage“) bestehen, wobei man entscheiden kann, die Sprecherin oder den Sprecher zu filmen oder auch nicht. Auch hier muss die Redaktion festgelegen, wer die Einleitung schreibt und spricht.
Verzichtet man darauf, die Sprecherin oder den Sprecher zu filmen, muss man darauf achten, dass im Video einige Bilder zum Thema zu sehen sind, die man am besten selbst dreht.
Bei Videobeiträgen müssen zwischen den verschiedenen Interview- und Reportagesequenzen Übergänge eingebaut werden. Auch diese müssen gesprochen werden, und man muss schauen, wie man diese Übergänge bebildert.
Bei Interviews muss für die Zuschauerin oder den Zuschauer klar sein, wer gerade spricht. Name und eventuell Funktion müssen eingeblendet werden. Wenn man eine kurze Umfrage macht (ein sogenanntes „micro-trottoir“), muss das nicht unbedingt der Fall sein, oft reichen die Vornamen.
Auch bei Videobeiträgen nicht vergessen: zum Schluss oder im Abspann einblenden, wer alles an dem Beitrag mitgewirkt hat.
Wie bereitet man Beiträge für die Veröffentlichung im Internet vor?
Das Internet erlaubt multimediale Formate. Für Texte und Fotos, sowie Audio- und Videobeiträge gelten natürlich dieselben Regeln wie für Druckerzeugnisse oder Radio- und Fernsehbeiträge.(Siehe Wie bereitet man einen Beitrag zur Veröffentlichung in einer gedruckten Publikation vor? und Wie bereitet man einen Audio-Beitrag zur Veröffentlichung vor? sowie Wie bereitet man einen Video-Beitrag zur Veröffentlichung vor?) Online sollte man darauf achten, die verschiedenen Komponenten einer Seite untereinander zu verlinken. Hier besteht auch die Möglichkeit, Links auf andere, weiterführende Webseiten bzw. Dokumente in die Texte zu integrieren. Die Auswahl dieser Links ist eine Arbeit für sich.
Außerdem bieten die meisten Webdesignprogramme eine Vielzahl an Layout-Möglichkeiten. Wie im Print-Szenario sollte man auch online auf die Leserlichkeit der Beiträge achten.
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